sortes de paradis terrestres verts sortis de nulle parts, perdus dans cet océan
de cailloux, où s'arrêtent les nomades pour faire paître
leur bêtes.
En quelque sorte, ces oasis sont les "aires de repos" nomades... A
chacun à la sienne! Sous les quelques palmiers qui ont réussi
à grandir au milieu de ce "no man's land", il est fréquent
de trouver de petites habitations. De micros villages se sont ainsi constitués
autour de chaque oasis. Là où se trouve l'eau, se trouve la vie.
Ainsi, ces micro communautés, bien souvent familiales, vivent de quelques
mètres carrés de terres cultivés et de quelques têtes
de bétail. La taille de chaque colonie dépend de celle de l'oasis
car les habitants l'ont compris : la surpopulation tue les ressources naturelles.
Au
sortir de la passe de Bolan, nous nous trouvons dans la chaîne de montagnes
de la Central Brahui Range. Ces montagnes de faible altitudes forment un désert
caillouteux sur lequel rien ne pousse. Les paysage, grandioses d'intensité,
sont toutefois bien austères.
Par endroits, comme par miracle, se dressent de petites oasis,
Oasis le long de la route menant à Sibi.
Vénérables regardant au loin passer les caravanes de nomades.