Sindh
Karachi : les vieux bazars.
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Un travailleur de cuivre à Sarafa bazar.
Là encore, on peut apprécier les étales d'épices, ou d'étoffes de Lea Market, se faire cirer les chaussure ou se faire arracher une dent par un dentiste de fortune à Napier Market, tomber nez à nez avec quelques dromadaires à Boulton Market, aller voir les joailliers travailler l'or ou l'argent à Sarafa Market ...

Chaque pâté de maison concentre des spécialités : par ici, ce sont les travailleurs du cuivre, par là, on couvre le cuivre d'étain pour le rendre propre à l'utilisation quotidienne à des fins alimentaires ; là, des dizaines de barbiers attendent un nouveau client, le tout dans une chaleur et dans une poussière étouffante qui rendrait un non asthmatique proche de la crise d'asthme.

Dans les ruelles, se mélangent les hommes, les charrues, les motos, les canassons, les dromadaires ... il y règne en permanence un désordre organisé dans lequel on finit toujours finalement par trouver son chemin, tant bien que mal, en essayant de ne pas se faire mutiler à chaque instant.
Les vieux bazars de Karachi sont moins recommandés car moins bien fréquentés que ceux du centre ville. En général beaucoup plus sales et beaucoup plus peuplés, on s'y perd beaucoup plus facilement car ils ne sont qu'un enchevêtrement de petites ruelles.

Pour les voyageurs qui connaissent Fès au Maroc, se perdre dans les bazars de Karachi y est tout aussi facile. On les trouve dans le bas de la Jinnah Road en allant dans la direction du port.

Le travail est réalisé minutieusement.