La
Namibie, colonisée en 1882 par l'Allemagne, puis par l'Afrique du Sud
après la première guerre mondiale est le dernier grand pays d'Afrique
à avoir accédé à l'indépendance en 1990.
D'une superficie de 824 290 km², elle compte aujourd'hui 1,7 millions d'habitants.
Parmi eux, coexistent différentes ethnies : les Ovambos (majoritaires
à 50% de la population), les Hereros d'origine Bantoue, les Bochimans
(des métisses d'indigènes et d'Afrikaners) et enfin quelques 80.000
descendants des colons allemands.
Windoek, sa capitale, est le point d'arrivée
des vols internationaux. Après une briève visite, nous partons
vers le
canyon de Sesriem pour rejoindre les
fameuses
dunes de Sossusvlei dans le Namib-Naukluft
Park.
En passant le tropique du Capricorne, nous remontons vers Walvis Bay pour atteindre
Swakopmund, petite bourgade de 18.000 habitants
d'où de nombreuses activités sont proposées (quad, tours
en avion, etc...).
Nous rejoignons ensuite
Cape Cross, une réserve
millénaire d'otaries avant de reprendre la piste menant à "la
dame blanche" la plus fameuse peinture rupestre au pied du mont du
Brandberg (plus haute montagne de Namibie à 2600 m).
Notre itinéraire se poursuit jusqu'à
Twyfelfontein,
où l'on peut découvrir des peintures rupestres datant de 1.500
à 10.000 ans, puis par la visite de
la forêt
pétrifiée, éteinte il y a quelques millions d'années.
Enfin, nous atteignons
la réserve d'Etosha
qui, riche en sels minéraux, attire de nombreux animaux. Gnous, impalas,
koudous, zèbres, éléphants, lions et phacochères
y cohabitent avec quelque 300 espèces d'oiseaux dans un paysage aride
dominé par la blancheur des pierres.
Nous terminons enfin notre périple par 600 km de pistes, jusqu'à
l'entrée de la bande de Caprivi où nous bifurquons pour entrer
au Botswana.
Au
delà de ses paysages désertiques, grandioses et magnifiques, nous
aurons à regretter l'absence de contact avec les populations locales
que nous n'avons finalement que très peu vu. C'est d'autant plus dommageable,
que certaines d'entre elles et notamment les célèbres tribus Himba,
vivent toujours aujourd'hui comme vivaient leurs ancêtres selon une tradition
millénaire. Cependant, dans le cadre de la protection culturelle de ces
tribus, leur accès est devenu de plus en plus difficile et c'est probablement
finalement mieux que ces tribus puissent encore vivre loin de la civilisation
et des touristes qui inévitablement ne pourraient les amener qu'à
disparaître.